16.9.09

Le coup de blues de la Shaharazad

"Que reste-t-il d'étincelle humaine, c-à-d de créativité possible, chez un être tiré du sommeil à 6h chaque matin, cahoté dans les trains de banlieue, assourdi par le fracas des machines, lessivé, bué par les cadences, les gestes privés de sens, le contrôle statistique, et rejeté vers la fin du jour dans les hall des gares, cathédrales de départ pour l'enfer des semaines et l'infime paradis des week-ends, où la foule communie dans la fatigue et dans l'abrutissement"
Raoul Vaneigem

11.3.09

Chers Tous rencontrés à la foire du livre de Bruxelles



Vous avez reçu cette carte et peut être vous êtes-vous déjà aventuré sur mon blog.
Pour suivre le fil de l'histoire, il faut lire le blog en commençant par la fin. C'est une lapalissade mais je le dis quand même. Cela peut vous sembler fastidieux, aussi je vous propose la version pfd: yaka demander en me laissant vos coordonnées sur ce blog ou via mail.
J'ai versé de l'eau chaude dans une deuxième théière et je laisse infuser. Vous recevrez donc bientôt votre deuxième(Sha)rasade.
La Sharazad II
La Sharazad, le retour
Zut Encore cette Sharazad!
La Sharazad s'amuse
La Sharazad à la plage (c'est déjà pris ça, non?)
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La liste n'étant pas exhaustive et dans l'espoir de chatouiller un chouïa l'interactivité de ce blog laissez-moi vos suggestions de titres qu'on rigole un peu...

22.1.09

En pause à la terrasse du Tropicaoua

La nuit précédente, un magnifique affreux-cauchemar m'avait anéhantée: nous étions deux enfants nous échappant d'une maison en ruines, hargneusement poursuivis par tous les habitants du quartier. Encore un coup d'Aïcha Kandicha, ce genre de rêve qui vous arrive comme un spam dans une mailbox. Du prémonitoire de la mort qui tue, du prémouritoire, disons.... J'allais foncer à contrecourant d'une société très patriarcale (mais si, quand même!), me jeter dans la gueule du maure, le caresser en contresens du poil, me la jouer king kong théorie avant l'heure et j'en étais (sub)consciente!

En y repensant, il n'y a qu'un mot à dire: nèrrrrri*!
Avant de raconter la suite, il n'y a qu'une chose à faire: une pause!

Permettez-moi, lectrices(teurs), de passer du "coca light" et de m'attabler quelques instants à la terrasse de la piscine Tropicaoua...

nèrrrrri: misère!

12.1.09

Toutes mes dents mais pas toute ma tête


Il récupère son tabac planqué dans une anfractuosité du mur, allume une cigarette, en tire une longue bouffée, puis subitement alerté par je ne sais quel bruit ou quel mouvement d'ombre, grimpe le long de la façade pour rentrer chez lui au 2ème étage.
J'en reste complètement baba malgré mes 32 ans et toutes mes dents.
Moi 32
Lui 22
Moi besoin d'amour
Lui besoin d'argent
Et je reste là complètement baba sans même penser que personne dans tout ça n'aura réellement ce qu'il voudra.
Le bonheur, c'est relatif, Abdellatif !