14.10.08

L'arabe dialectal

J'apprends l'arabe avec la méthode Aaah-Sidi-MIL. Le sidi ne parle à son fils qu'en arabe et il a raison.
Il a raison ou presque car, si le dialogue père-fils coule de source, les conversations en famille sont malaisées.
- Ataïni melha ! (Passe moi le sel !)
- Quoi tu dis ?
Mon vocabulaire s'enrichit néanmoins d'une série de locutions utiles et intéressantes.
Aji a oualadi (viens , mon fils)
Bouss Baba (embrasse papa)
Sir rassel iddek bach naklou (vas laver tes mains avant de passer à table)
Koul aiwa al makla di alek bach mchiou fi l'madina (finis ton dîner qu'on puisse partir en ville)
Yellah, serbi oula baba radi derbek (allez, dépêches-toi ou papa va te frapper !)
Mais non ! Il n'a jamais frappé le papa gâteux !
Ces phrases résonnent dans ma tête et la touche REC de mon enregistreur cérébral est ON. Bientôt je me mets à baragouiner le franrabe et l'arançais.
Dès le matin, j'enfile ma jaquetta (veste) et mes zberdilas (espadrilles) et je vais préparer le caoua dans la cuisina. Après le coup de tilifoun de ma mère, je passe au hammam. Ensuite, je me rends au souk pour acheter de quoi préparer le makla (repas). Aliaoum, tajine dial chiflour ou chalada di al matecha ou zitoun (aujourd'hui, tajine au chou-fleur et salade de tomates aux olives)

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